La Musique Classique de Grèce ou Musique Byzantine
Le terme musique byzantine exprime la musique qui a été composée sous l'Empire Romain d'Orient et qui s'est développée, et demeure chantée, jusqu'à présent, dans l'Église Orthodoxe Grecque.
Unissant à travers toute son histoire la tradition orale et la tradition écrite, et de manière ininterrompue, cette musique, comme le souligne Lycourgos Angelopoulos, représente véritablement la civilisation musicale hellénique dans toute sa richesse et sa diversité.
Son système fondé sur une base de huit modes principaux se développe et se diversifie en une multi-modalité qui contribue à la richesse de ses possibilités expressives. C'est un art strictement vocal.
Sa notation a connu divers développements, depuis la notation alphabétique, en passant par la notation ekphonétique puis les sémiographies paleo-byzantine et neo-byzantine, la sémiographie agiopolite, puis une écriture plus développée et analytique grâce à saint Jean Koukouzelis, le Maïstor byzantin, et enfin l'écriture moderne actuellement utilisée qui coïncide avec la réforme des Grands Maîtres du XIX e siècle et le début de l'imprimerie des livres de musique ecclésiastique. Aujourd'hui nous voyons un effort s'accomplir pour réintroduire des signes que l'imprimerie avait négligés grâce aux recherches considérables de celui qui depuis Chrysanthe de Madytos est le plus grands des théoriciens de la musique classique de Grèce : Simon Karas.
Unissant à travers toute son histoire la tradition orale et la tradition écrite, et de manière ininterrompue, cette musique, comme le souligne Lycourgos Angelopoulos, représente véritablement la civilisation musicale hellénique dans toute sa richesse et sa diversité.
Son système fondé sur une base de huit modes principaux se développe et se diversifie en une multi-modalité qui contribue à la richesse de ses possibilités expressives. C'est un art strictement vocal.
Sa notation a connu divers développements, depuis la notation alphabétique, en passant par la notation ekphonétique puis les sémiographies paleo-byzantine et neo-byzantine, la sémiographie agiopolite, puis une écriture plus développée et analytique grâce à saint Jean Koukouzelis, le Maïstor byzantin, et enfin l'écriture moderne actuellement utilisée qui coïncide avec la réforme des Grands Maîtres du XIX e siècle et le début de l'imprimerie des livres de musique ecclésiastique. Aujourd'hui nous voyons un effort s'accomplir pour réintroduire des signes que l'imprimerie avait négligés grâce aux recherches considérables de celui qui depuis Chrysanthe de Madytos est le plus grands des théoriciens de la musique classique de Grèce : Simon Karas.